Collection

Cette anthologie réunit une centaine de textes relativement courts, répartis en cinq parties : 1. L’été 1914, avec l’entrée en guerre, les derniers jours de l’ancien monde, l’éruption des sentiments nationaux, l’enthousiasme héroïque, puis le baptême du feu, la découverte de la guerre moderne, mécanique, industrielle. II. Le front, son installation dans les tranchées et les assauts sporadiques et meurtriers de ceux qui les franchissaient, avec certains des auteurs le plus connus, mais non leurs textes les plus familiers. III. Les échelons, c’est-à-dire la zone des armées, entre lignes et arrière-lignes, monde en soi, celui des cantonnements, des ambulances, des blessés, des médecins, des infirmières, des prisonniers, des déserteurs, des mutins. IV. L’arrière, car, pendant une guerre, la vie continue, comme les permissionnaires le constataient avec étonnement et comme Proust l’illustra superbement, univers des « embusqués », des femmes, des vieillards et des enfants, et de la rumeur. V. La mémoire et l’oubli enfin, en suivant l’après-guerre, les réjouissances de la Victoire, la nostalgie du front et les déboires de la démobilisation, chez les anciens combattants, les mutilés, les gazés, les gueules cassées, que nous avons encore vus dans leurs voiturettes, vendant des billets de la Loterie nationale, ou chez les veuves et les orphelins, tels Camus ou Claude Simon, lequel transmettra la mémoire de la Grande Guerre jusqu’au début du XXIe siècle.

La Grande Guerre des écrivains: D’Apollinaire à Zweig, Collectif,Gallimard, 05/2014, 848 pagesCette anthologie réunit une centaine de textes relativement courts, répartis en cinq parties : 1. L’été 1914, avec l’entrée en guerre, les derniers jours de l’ancien monde, l’éruption des sentiments nationaux, l’enthousiasme héroïque, puis le baptême du feu, la découverte de la guerre moderne, mécanique, industrielle. II. Le front, son installation dans les tranchées et les assauts sporadiques et meurtriers de ceux qui les franchissaient, avec certains des auteurs le plus connus, mais non leurs textes les plus familiers. III. Les échelons, c’est-à-dire la zone des armées, entre lignes et arrière-lignes, monde en soi, celui des cantonnements, des ambulances, des blessés, des médecins, des infirmières, des prisonniers, des déserteurs, des mutins. IV. L’arrière, car, pendant une guerre, la vie continue, comme les permissionnaires le constataient avec étonnement et comme Proust l’illustra superbement, univers des « embusqués », des femmes, des vieillards et des enfants, et de la rumeur. V. La mémoire et l’oubli enfin, en suivant l’après-guerre, les réjouissances de la Victoire, la nostalgie du front et les déboires de la démobilisation, chez les anciens combattants, les mutilés, les gazés, les gueules cassées, que nous avons encore vus dans leurs voiturettes, vendant des billets de la Loterie nationale, ou chez les veuves et les orphelins, tels Camus ou Claude Simon, lequel transmettra la mémoire de la Grande Guerre jusqu’au début du XXIe siècle.

La Grande Guerre des écrivains: D’Apollinaire à Zweig, Collectif,Gallimard, 05/2014, 848 pages